
C’est déprimant ! J’ai l’impression d’être la seule à continuer à turbiner dans cet été infernal. Ce qui me console, c’est qu’à Moscou, à Varsovie et même à Sankt-Peterburg, on meurt littéralement, depuis un mois, avec des températures qui n’arrivent pas à descendre en dessous de 30°. Là-bas, on ne s’en réjouit pas bêtement, comme en France, mais c’est vraiment un drame. Je pense à Olga, la belle mannequin, terrassée en Lettonie.

Voilà au moins une horreur à laquelle j’aurai échappé.


Cette fois-ci, c’est un peu déconcertant. Ce sont des évocations florales; ça fait d’abord un peu écolo-bêta, ou Flower Power.


Ça fuse et ça clashe sur de vastes corolles.
Est-ce que ça préfigure un retour à la couleur, proscrite depuis près de trente ans ?

Presque toujours, John Galliano revendique une inspiration picturale pour ses collections. Ce n’est évidemment pas le cas pour celle-ci.

Je me suis cependant cassée la tête à rechercher ce qu’elle m’évoquait. Il faut dire que, nous les slaves, c’est un peu notre spécialité, les jardins fleuris autour de la « дача » ou de la « chata ».

Dans ce contexte, j’ai moi aussi envie de me reposer. Alors, je la joue facile cette semaine. J’y vais donc de mon pitch récurrent sur John Galliano, avec sa collection automne-hiver.

Cette fois-ci, c’est un peu déconcertant. Ce sont des évocations florales; ça fait d’abord un peu écolo-bêta, ou Flower Power.

Mais en fait, ce n’est pas du tout ça. On n’est pas dans le « sweet ». Ce sont d’abord des formes amples, évasées, et des couleurs pétantes, flashantes.

Ça fuse et ça clashe sur de vastes corolles.

Presque toujours, John Galliano revendique une inspiration picturale pour ses collections. Ce n’est évidemment pas le cas pour celle-ci.



Victor Borisov-Musatov (Виктор Борисов-Мусатов)
Józef Mehoffer