Je précise d'abord que ce post a, pour l'essentiel, été rédigé juste avant la rencontre, pleine de fracas, entre Trump, Vance et Zelinsky. La retransmission télévisée m'a sidérée mais j'ai aussi éprouvé une grande fierté face au courage et à la détermination du Président ukrainien. Enfin quelqu'un qui fait honneur au monde démocratique, qui refuse de se coucher, de s'aplatir devant un gros Porc qui veut recomposer l'ordre du monde à sa convenance, celle des bandits et truands qui n'éprouvent aucune commisération pour les victimes et ceux qui souffrent !
"Les coups de massue n'ont pas manqué ces derniers jours. A chaque fois, une nouvelle catastrophe, une nouvelle humiliation, pour l'Ukraine. Un mépris absolu des souffrances de son peuple. On traite en vaincu un pays qui n'a pas perdu la guerre. On veut même lui faire rembourser toutes les dépenses, et au-delà, qu'on a engagées pour lui. Parce qu'évidemment, on n'ose pas se tourner vers l'agresseur, la Russie, qui pourrait se fâcher. Il faut surtout que celle-ci reste impunie, soit même proclamée innocente pour qu'elle puisse savourer sa victoire. Et d'ailleurs, Trump rêve d'être présent à Moscou pour la grande fête du 9 mai, supposément des 80 ans.
Si on suit cette logique, la France devrait se réveiller et réclamer à Trump le remboursement de son aide militaire pour l'Indépendance américaine de 1776. Et ce serait d'autant plus justifié que cette intervention avait favorisé une victoire alors qu'on demande aujourd'hui à l'Ukraine d'endosser une défaite. On vient, aujourd'hui, de franchir toutes les bornes du cynisme international. De quoi abréger mes nuits qui ne sont, déjà, pas bien longues.
Les USA n'ont aujourd'hui qu'un seul objectif: se débarrasser, le plus vite possible du dossier ukrainien. Les conditions, leur équité, on s'en fiche pourvu qu'elles leur soient favorables pour faire, ensuite, du Business, surtout avec Poutine.
C'est ainsi que vient de se constituer une nouvelle Internationale (USA, Russie, Chine), celle des Grandes Brutes qui n'ont d'autre idée en tête que la prédation généralisée, économique et politique. Et je ne parle même pas de l'Ordre Moral, des Valeurs, qu'ils veulent restaurer. Ils sont bien sûr exemplaires en la matière, ils sont porteurs d'un nouveau messianisme anti-occidental.
Cette Internationale des Brutes est aussi celle des Grands Menteurs. On réécrit, retourne, complétement, l'Histoire. L'agressé devient l'agresseur, le démocrate devient le dictateur. Et pire: c'est toute l'Europe qui est aujourd'hui désignée, aux yeux du monde, comme principal fauteuse et entretien des guerres. Tandis que la Russie et les USA sont, bien entendu, de grands pacifistes. Il va être difficile à l'Europe de se débarrasser de cette image négative auprès de tous les non-alignés parce que ces grands mensonges, à force d'être ressassés, ça finit par marcher.
C'est peu dire que j'ai la rage. Moi qui suis pacifiste, je me réconforte en m'imaginant assassiner froidement Trump et Poutine. Et j'en retire une grande joie, je me sens bienfaitrice de l'humanité.
Pourtant, la haine m'est généralement étrangère. D'une manière générale, j'évite ainsi, absolument, de "psychologiser" mes interlocuteurs. Ca concerne tous mes proches, amis, amants, défunts de ma famille. Ca s'étend à mes collègues de travail et même aux politiques. On n'a pas le droit et on est incapables de juger, je me dis souvent.
J'ai, en fait, une vision "Proustienne" du monde. Personne n'est jamais sincère et, même pour soi, on est une énigme. En nous, le Mal et le Bien coexistent à parts presque égales. Ca explique que les relations humaines et sociales et même les affrontements politiques ne reposent que sur des faux-semblants et une vaste comédie. La vie est un grand jeu de "masques" et c'est aussi ce qui fait, en partie, sa beauté, son esthétique.
Cette vision qui est mienne explique que je me suis longtemps attachée à essayer de "comprendre" les grands criminels de l'Histoire. Des biographies de Hitler et de tous ses dévots, de Staline et de ses exécutants tremblants, j'en ai lu plein. On découvre des personnages bien différents de surhommes; ils se révèlent plutôt d'une affligeante banalité voire médiocrité.
Mais aujourd'hui, je commence à changer. A trop chercher à comprendre, on finit par excuser: Poutine, gamin des rues dans une Saint-Pétersbourg misérable; Trump, simple promoteur immobilier sans grand bagage universitaire (d'où sa détestation absolue des intellectuels). Je me dis plutôt maintenant qu'on ne peut pas tout relativiser parce qu'au final, le Bien et le Mal ça existe quand même en politique.
Et j'en viens même à la conclusions que nos efforts de compréhension, on doit les limiter aux criminels individuels. Mais les criminels politiques, eux, ils sont impardonnables. Simplement parce qu'ils agissent toujours de "sang froid", de manière rationnelle et réfléchie. Poutine et la Russie n'ont pas de circonstances atténuantes, ils doivent donc payer pour leurs crimes, être punis et châtiés. C'est la condition indispensable pour que les Ukrainiens parviennent jusqu'à sinon pardonner aux Russes, du moins, à les côtoyer sans trop de haine."
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimerJe suis fier de Zelensky, il n’a pas plié, il a été droit dans ses bottes, il n’a pas reculé.
Il a prouvé par l’absurde qu’on ne peut pas négocier avec ces rapaces. Qu’il n’a rien à négocier, et que bientôt, il faudra tous se défendre. Nous sommes tous dans le même bateau et se ne sera pas facile, mais il faut croire qu’on puisse y arriver.
Autrement on ne mérite pas de vivre !
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
À trop…
RépondreSupprimerÀ trop chercher à comprendre, on finit par excuser.
Mais aussi, à trop chercher à comprendre, on finit soi-même par s’excuser.
J’ai fait une chose que je n’avais jamais fait avec vos textes. Habituellement je lis, puis j’écris mon commentaire. Cette fois-ci, mon premier texte je l’ai écrit directement. Puis, j’ai lu votre texte. Vous connaissant un peu, je savais vos propos avant de les lire.
J’avoue que lorsque j’ai entendu la nouvelle cette semaine, que Zelensky devait se rendre à Washington rencontrer le Président américain, j’ai pensé, non pas lui, il ne va aller s’humilier à signer un traité indigne. Je craignais cette rencontre, mais ce matin, je suis soulagé.
Ce qui prouve une chose, et une seule, que nous ne devons jamais oublier, que Trump autant que Poutine détestent les gens qui leur résiste. Il ne faut pas avoir peur de leur résister.
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Merci Richard,
RépondreSupprimerLa question qui se pose désormais, c'est que va-t-il se passer ?
Ca me fait penser à la célèbre phrase de Lénine: "Il y a des décennies où rien ne se passe; et il y a des semaines où des décennies se produisent".
Les écrits de Lénine, ce "bonhomme", ce petit bourgeois (Malaparte), sont d'un ennui monumental mais a biographie est passionnante: comment un frustré moyen, animé par l'esprit de vengeance, parvient, un jour, à renverser le monde.
Et la Haine et l'esprit de vengeance fonctionnent à plein aujourd'hui: contre l'Occident et sa dépravation, contre la Démocratie.
Aux Etats-Unis et en Russie (et pas seulement), on voit bien se constituer ces grandes hordes primitives qui, sous la conduite d'un Grand Mâle, rêvent d'en découdre et de recomposer le monde. Trump et Poutine sont deux frustrés qui ont la rage, c'est ce qui fait leur charisme.
Alors Zelensky a-t-il été humilié ou bien a-t-il été un héros, on voit bien qu'il y a deux points de vue absolument irréconciliables, deux camps absolument antagonistes.
L'Europe, l'Occident, sont-ils capables de se réveiller, de réactiver ce qui les a constitués ? Le problème, c'est qu'ils sont eux-mêmes travaillés par le populisme et que leur esprit démocratique ne les porte pas à des solutions univoques.
Une seule consolation. Elle porte sur ces fameuses terres rares sur les quelles Trump exige un contrat. S'il y en a (ce qui n'est pas sûr), leur mise en exploitation ne devrait pas intervenir avant 15 ans. Les chacals de contribuables américains qui attendent d'être remboursés devront donc être très patients.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla,
RépondreSupprimerÀ propos des chacals américains, il faut aussi voir les contribuables ukrainiens sur qui Zelenski a refusé de reporter une dette d'un siècle - le minerai, et la dette américaine que les économistes trumpistes élaborent pour qu'un maximum de leurs "alliés" essuient, en crachant au bassinet. La logique est assez visible désormais, rachetez ma dette avec un échéancier d'un siècle parfois, une dévaluation du dollar et l'octroi d'avantages douaniers au cas par cas sur cette dévaluation - cas par cas = démantèlement de l'Europe. On remarque aussi une blockchain introduite par les américains en Europe, en Italie exactement, pour concurrencer notre monnaie unique. Évidemment le bitcoin est l'acteur de financiarisation majeur. Bref j'y comprends rien à l'économie mais Mitterrand (qui s'est conduit avec Sankara comme Trump vendredi - Sankara a été assassiné un an plus tard) Mitterrand disait grosso-modo tout ça finit par une augmentation du prix des cigarettes (c'est hors-sujet et presqu'une micro-économie par rapport à ce qui nous occupe). Bon, le monde a évolué depuis, et Musk a besoin du minerai de terres rares pour ses batteries et ses projets martiens obessesionnels. Zelenski, qui non seulement est courageux, est aussi héroïque pour ses compatriotes (on n'est pas un héros pour n'importe qui) et j'ajouterais plutôt rusé puisque dans ce qu'on annonce aujourd'hui comme un chantage aux terres rares pour dédommagement des frais américains de guerre, c'est bien lui Zelenski qui a mis le sujet du minerai sur la table en fin 2024, ce que l'on sait moins c'est que la moitié de celui-ci est enterré dans les territoires occupés ! Et comme l'équipe à Trump est peu finaude en géopolitique ça a dû agacer. Tout cela est sidérant car le monde finance la guerre : la Russie fuit en avant et ne sait plus rien faire que la guerre, les USA se financent leur dette - un peu comme Hitler dès la fin des années 20 finança ses guerres par la spoliation - et l'Europe on l'espère, devrait refaire l'OTAN et activer ses avoirs russes aujourd'hui. On ne peut plus se résigner
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimer« Que va-t-il se passer ? »
C’est très simple : on lutte, ou bien, on se soumet.
Personnellement, je préfère lutter.
C’est quand même remarquable, tout ce cortège de dirigeants qui vont s’agenouiller à Washington depuis deux mois à la recherche d’un mauvais compromis, et finalement c’est le plus faible et le plus vulnérable, qui leur a dit leur vérité, à Trump comme à Vance, de la réalité de la situation, toujours dans un ton poli, surtout lorsqu’il a rétorqué à Vance, en répliquant : Mais quelle diplomatie ? C’est le moment où il a fait sortir Vance de ses bottines, qui a fait un fou de lui en se fâchant. Je reconnais que ça m’a fait un petit velours. Résultat, la conférence de presse prévue a été contremandée. Zelensky vient de nous donner une magistrale démonstration de comportement. Les autres dirigeants internationaux devraient s’en inspirer. Pas besoin de se rendre à Washington, on reste dans sa capitale et on émet un communiqué de presse d’appui à l’Ukraine. Après ? Et bien après, on ferme les frontières avec les USA, plus de commerce. On s’arrange entre nous les démocraties pour survivre, tout en renfonçant nos armées. On les américains se débrouiller avec les chinois.
Notre situation politique et économique au Canada, n’est pas plus brillante que celle de l’Europe. Nous avons toujours eu un ennemi au nord, les russes, maintenant nous en avons un autre au sud, les américains ! L’étau se resserre, ce qui est très inconfortable. Pendant ce temps, on joue de la petite politique, on vient de planter des couteaux dans le dos de Trudeau, résultat, il tire sa révérence. Tout ce que libéraux ont fait c’est de provoquer une zizanie, se disputer entre eux. Au même moment Doug Ford Premier Ministre de l’Ontario a déclenché une élection surprise en plein milieu de l’hiver, lui qui était à la tête d’un gouvernement majoritaire et qui avait encore 18 mois avant les prochaines élections. Élection qui s’est déroulée sous le thème, je suis le meilleur négociateur pour transiger avec Trump. Ironie de l’affaire, c’est que Ford était un admirateur de Trump, et son meilleur ami vient ou va lui planter un couteau dans les dos avec ses droits de douanes de 25%. L’Ontario risque de perdre ses usines d’automobiles dans le sud de la province.
Ford n’est pas le seul Premier Ministre à paniquer. La province de l’Alberta est dans de beaux draps, parce que c’est une province productive de pétrole qui vend sa production aux USA, un autre produit qui va être soumis à ce droit de douane. Danielle Smith Première Ministre de l’Alberta a été la première pour aller lécher les bottines du Blondinet. Elle ne veut pas perdre sa fiole, elle n’a pas le moyen de se priver de ce revenu important pour l’Alberta, qui est la province la plus conservatrice au Canada, où une grande partie des électeurs sont des admirateurs de Trump. Dans ce domaine, nous ne sommes pas à une dichotomie près. Résultat de cette visite, Trump à roulé Smith dans la farine, évoquant qu’il n’avait pas besoin du pétrole canadien, ni du bois, ni des autos produites au Canada, mais il veut faire du Canada son 51è état. Soudain, nous sommes dans une maison de fous.
RépondreSupprimerJe suis bien placé de pour le savoir. Sur l’autre rive de ma rivière que je traverse à la nage l’été, il y a une voie de chemin de fer qui mène aux USA. Depuis l’annonce de ces droits de douanes imposés par les États-Unis, c’est la panique chez les industriels au Québec qui expédient chez nos voisins du sud tout ce qu’ils peuvent avant que ces droits deviennent des lois. Quotidiennement vers 16 heure, c’est le convoi qui se rend aux USA qui passe devant les fenêtres de mon bureau. La semaine dernière lorsque j’ai vu déboucher 5 locomotives, je me suis mis à compter les wagons chargé à bloc, et je suis arrivé au totale de 120 wagons. C’était tout un convoi ! Je présume qu’il en est ainsi dans toutes les provinces canadiennes sans compter ce qui se transporte par transport routier. Ce qui signifie que les entrepreneurs américains sont en train de stoker afin de se faire des réserves avant que ces tarifs deviennent force de loi. Mais, tout cela un jour va avoir une fin, et ça risque d’être cruelle. Imaginez un peu des pays avec 10, 15, ou 20% de chômage ? Sans mentionner tout le reste des risques qui deviennent possibles. J’espère que je n’ai pas besoin de vous faire un dessin.
Je pense ici, au village voisin, qui possède une grosse papetière, 61% de sa production est vendu aux USA. Je comprends que ces travailleurs et leurs familles sont inquiets présentement. Ça, c’est de l’angoisse et de la vraie. Tout cela parce que les américains ont élu un Président débile avec une clique de milliardaires qui peuvent faire tout ce qu’ils veulent.
Pourquoi Vance et Musk se promènent en Europe pour rencontrer des partis d’extrême droite pour ne pas dire Nazis ?
Pourquoi Zelenski se promène à travers le monde, rencontre nombre de dirigeants, alors que Trump et Poutine demeurent dans leurs terriers ? Pourquoi Trump n’est pas allé en Ukraine rencontrer Zelensky ? Biden s’est rendu en Ukraine à quelques reprises. Il savait qu’il prenait un risque, mais il l’a fait comme ne nombreux autres dignitaires. Trump se cache à la Maison Blanche, comme Poutine se cache au Kremlin, se servant de leurs séides pour faire leurs basses œuvres, semer la discorde et le chaos et menacer les plus faibles au travers le monde. Le sujet est tellement simple à comprendre qu’on n’arrive pas à le concevoir. Au pire, nous ne voulons pas le concevoir. Ce n’est même plus de la paresse intellectuelle, c’est de l’aveuglement volontaire. Voilà ce qui me désole, des personnes qui sont sensées être intelligentes, qui ont reçu un bon niveau d’éducation, qui sont capables de lire des livres complexes, qui devraient en principe être capables de réfléchir, pour en arriver à des politiques réalistes, mais qui sont incapables de négocier avec des voyous. Et les voyous s’amusent en les méprisant. Je me demande si les USA, la Russie et la Chine ne sont pas en train de se séparer le monde. Faites vos jeux mesdames et messieurs, un tiers pour tout le monde ! Ce que l’on nomme une tripartition. Mais, je ne pense pas qu’on n’en restera pas à un tiers pour tout le monde. En conclusion de tout cela, je reviens à ma petite question que je vous ai déjà posé : Est-ce que l’humanité mérite d’exister encore ? Lorsqu’on voit comment les humains, du moins certains humains agissent. Sommes-nous prêts pour le grand suicide collectif ? J’avoue, pour l’heure, que j’ai peur pour la vie de Zelensky, même je suis surpris qu’il soit encore vivant, il se pourrait bien que certains individus voudraient lui trouer la peau. Ce qu’il a fait vendredi dernier c’est beaucoup plus qu’un coup d’éclat, on le voyait assis au bout de son fauteuil, on sentait qu’il voulait en découdre, en débattre, il avait l’air particulièrement en forme, il a fait sentir à ses deux interlocuteurs ce qu’ils ne voulaient pas voir. Résultat ce n’est pas Zelensky qui était en colère. Je crois même maintenant qu’il est soulagé d’un poids, ils ne pourront plus le menacer de lui couper l’aide, il n’y aura plus d’aide. Alors se sera à l’Europe de devenir le maître du jeu. Ne ratez cette occasion qui ne repassera pas deux fois. Il en va de notre survie à tous. J’ai beau me pincer, je ne pensais jamais vivre une époque semblable, nous sommes tous au cœur de l’histoire.
RépondreSupprimerBonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Merci Paul,
RépondreSupprimerEffectivement, c'est Zelensky lui-même qui a eu l'idée d'évoquer cette idée des terres rares. Mais c'était dans l'espoir que les USA maintiendraient leur aide militaire et il n'imaginait sans doute pas que Trump ferait une exploitation aussi cynique et colonialiste de cette proposition.
Les grands prédateurs sont, en passe, de conquérir le monde.
On peut toutefois essayer de se rassurer en se disant qu'ils n'y connaissent eux-mêmes rien en économie. Le protectionnisme de Trump, sa volonté de conquête, vont vite se retourner contre les USA. Et que dire, en effet, de cette grande escroquerie du Bit Coin qui ne repose que sur du vent et s'écroulera, un jour, avec fracas ?
Et quant aux terres rares, ça risque, en effet, d'être un véritable miroir aux alouettes.
Je partage donc votre point de vue mais je ne sais vraiment pas comment, à court et moyen terme, on va pouvoir s'extirper des griffes de ces grandes brutes. Les Démocraties ont du plomb dans l'aile d'autant qu'on les présente, maintenant, dans les pays non alignés, comme les fauteuses de guerre.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla,
RépondreSupprimerSimplement vous citer mes sources que vous devez connaître (Jean-Yves Pranchère aka Pierre Boyer). En commençant par la fin bien sûr, les analyses de Fubini.
Extrait :
Lectures du jour:
L'indispensable chronique de Heather Cox Richardson: https://www.facebook.com/heathercoxrichardson/posts/pfbid02jChaoZ3JZWgMTbjxTQNHqeURPEuxPTLiGyD1pDdExHw4e6mhG98AnD78YP4nsUfYl
Les motifs d'espoir de l'excellent Robert Reich: https://www.facebook.com/RBReich/posts/pfbid0iE8XynzD6dW1NVRXqUti9ddsiwyjuWCWniYmdznL8TpMvHR3z6nPp8utYiWcKijal
Les motifs de pessimisme (quant à la lâcheté européenne) du non moins excellent Leo Ganiev : https://www.facebook.com/leo.ganiev/posts/pfbid0SxYcpMqkwqfau3fjfigX9GTwhWqDTiqTrC55GVGyiZnohL7zhg9XhTiKPNwSA2GGl
La possibilité que Trump bute sur les effets économiques de sa politique : https://fortune.com/2025/03/01/us-economy-recession-outlook-q1-gdp-contraction-trump-tariffs-doge-job-cuts-consumer-spending-inflation/
Une analyse d'Alain Lipietz: https://www.facebook.com/alain.lipietz.9/posts/pfbid0KMLXipMNAzi4iJ6HnzkGaW77rcfm8KammSRQNyTfT5Jn2zBvjDJgzZS281iNheqil
La suite des réflexions de l'excellent Jean-Louis Vullierme sur
le projet trumpiste d'un nouvel ordre du monde: https://www.facebook.com/jeanlouis.vullierme/posts/pfbid02Sb2kNSu6U1GpQyV3R6GbxMgd43apcuGNucm6AKzDMQCQPCDVKkaLjbWYNS5nuvwYl
Et sur le blocage nationaliste de l'UE: https://www.facebook.com/jeanlouis.vullierme/posts/pfbid031jZmGDFdV8q3ZiCmPU6vLy3bL6iaYxKE6nBkJr4MaEJV2KcdkzUvmF6qXgdF8noVl
Je rappelle une fois encore la nécessité de lire les analyses de Fubini: https://legrandcontinent.eu/fr/2025/02/21/lempire-aux-pieds-dargile-la-faille-economique-du-projet-de-donald-trump/
Voilà, puisque la presse française est tout de même ailleurs et creuse depuis une ou deux décennies..
Bonne journée.
Merci Paul pour les références de tous ces articles.
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne navigue guère sur Internet, faute de temps et parce que j'y trouve souvent des horreurs et âneries qui me dépriment. Mes références se limitent donc au "Monde" et à LCI.
Je n'ai, pour le moment, que parcouru les articles que vous m'avez adressés mais il est évident que j'y souscris globalement. Mais ils ne me remontent pas le moral.
Je suis notamment convaincue que le système Trump (une oligarchie doublée d'un fascisme) va avoir des effets très négatifs sur l'économie américaine. Mais ça prendra du temps et les dégâts politiques auront eu lieu.
La solution, ce serait que les grands investisseurs se détournent immédiatement des titres de la Dette américaine. Mais c'est totalement improbable.
Reste la solution politique: que les Européens cessent de considérer les USA comme un allié et s'opposent fermement à sa politique étrangère. Mais ça me semble aussi du rêve.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimerEn cette grande journée historique, de l’imposition des tarifs douaniers, et de la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine, j’ai retenu une phrase :
« D’après moi se cache en chacun de nous un grand besoin d’être trompé… »
Jeroen Olyslaegers
La femme Sauvage
Page -255-
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Voilà le pauvre résultat de toutes ces négociations. Ce matin on se réveil devant le désastre. Je savais, et je l’ai dit et écrit à plusieurs reprises, que toutes ces négociations, toutes ces soumissions, toutes ces servitudes, n’aboutiraient à rien, mais en bons inconscients que nous sommes nous avons persisté dans nos entêtements. Je me demande encore, s’il y a des gens qui sont capables de tristesses ce matin. La déception est grande. Le monde tremble, nous tombons dans un puits sans fond. Nous subissons le résultat de notre naïveté, emprisonné dans notre honte qui est en train de sécher comme du ciment frais. Notre très grande inconscience a eu raison de nous encore une fois. Nous avons l’air d’un groupe de paralytiques incapables de bouger. Mentalement, nous ressemblons aux personnages de : La Femme Sauvage de Jeroen Olyslaegers qui essayaient de se déprendre de cette époque maudite vers 1550, le tout, malgré notre modernité qui nous obnubile. Nous pensions à tort, que plus rien ne pouvait nous arriver, mais c’est arrivé, là, où nous ne pensions pas que ça surgirait. Ce qui est probablement le plus grand défaut de l’humanité. Le pire, c’est que chaque fois qu’on nous sert cette leçon, nous n’apprenons pas. Pour reprendre les paroles d’un vieux Québécois : « Nous sommes durs de comprenure.) Attendre que l’autre s’écroule ce n’est pas une solution parce qu’il va peut-être vous écraser avant qu’ils ne disparaissent. À ce jeu personne ne s’en sort. C’est comme si on voulait détruire toute l’humanité. La paix s’éloigne avec son cortège de liberté, d’État de droit, d’économie florissante, de tout ce que nous avons connu, et qui ne reviendra pas de sitôt. Je ne pense pas que je suis pessimiste, je serais plutôt réaliste. Mais la réalité c’est comme la merde, pour ceux qui ne veulent pas la voir, il faut leur mettre le nez dedans. Je regarde ma rivière paralysée par les glaces, mes corneilles qui viennent ramasser leur pain devant ma porte, j’examine mes chênes qui sont en train de faire leurs nouvelles feuilles en pot, je savoure ce silence qui m’entoure, et je pense, que se sont peut-être les dernières belles journées que vit cette humanité avant que l’horreur nous submerge. Tout se désagrège sous nos pieds, nos maigres possessions nous pouvons les perdre, et nous serons peut-être obliger de mettre nos vies sur la table. Tous les événements qui se déroulent sous nos yeux présentement comme ces tarifs douaniers inutiles, jouets d’enfants gâtés, cette trahison, parce que c’est bien une trahison envers l’Ukraine, ce qui est pire qu’un abandon, tous ces palabres inutiles qui se déroulent présentement en Europe, et ces millions de morts partout dans le monde, tous ces vies gaspillées par manque de courage et de résolution que nous faisons taire dans nos sensibilités comme si cela ne nous regardait pas. Avons-nous perdu le sens de l’humanité ? De ceux et celles qui voudraient poursuivre cette expérience de l’évolution et du devenir ? Du respect du vivant ? De la ferveur de se sentir bien afin d’admirer en toute quiétude un sourire qui réconforte ? Je ne vois pas souvent ces genres de sourires présentement partout où je me déplace. Les gens font leur ravitaillement comme s’ils se sentaient coupables, ce qui ne donne pas le désir d’aller flâner en ville.
RépondreSupprimerFragment de journal
Richard St-Laurent
Merci Richard,
RépondreSupprimerA la décharge des grands dirigeants occidentaux, il faut reconnaître que si on redoutait Trump, on n'imaginait tout de même pas qu'il se montrerait, dès le départ, aussi dingue et aussi méchant et rancunier. Personne ne pensait qu'il ferait passer les USA, à rebours de son Histoire, carrément à l'Est, aux côtés de la Russie.
Maintenant, la grande difficulté, c'est de savoir comment manoeuvrer avec des "primitifs" comme Trump et Poutine qui ne connaissent que le langage de la force. Si on est trop éduqué, trop poli, on se fait écraser. Si on répond par des mesures symétriques, on s'engage dans un engrenage dangereux.
Le réalisme commande, hélas, de faire semblant de flatter ces grandes brutes.
Mais j'avoue aussi que tous ces palabres, toutes ces simagrées, au nom du réalisme m'apparaissent désespérantes. Je crois que Macron conseille beaucoup Zelensky mais je ne sais pas si c'est une bonne chose. La démarche m'apparaît trop sinueuse, trop embrouillée. J'aimerais qu'on tape davantage sur la table. La diplomatie, ça a donné aussi Munich 1938.
Quant au Canada, sa décision de relever symétriquement les droits de douane est bien sûr juste. Mais je suis pessimiste. Trump ne reconnaîtra jamais l'absurdité de sa politique économique et c'est surtout le Canada qui en souffrira. Je ne vois, hélas, vraiment pas comment on peut manœuvrer sans se pénaliser soi-même.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimer« La seule chose que nous devons craindre est la crainte elle-même. »
Franklin Delano Roosevelt
Arrêtons d’avoir peur parce qu’il nous faut impérativement une victoire. Nos ennemis doivent nous craindre, Il ne faut pas tout le temps leur laisser l’initiative.
C’est cette citation qui m’est venue à l’esprit ce matin en me réveillant. Roosevelt a été un grand président et qui plus est, un véritable homme d’état. Il a sorti son peuple de la crise de 1929, et s’est engagé auprès des alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Il aura été un véritable leader.
Les affaires et les politiques sont claires, le Président actuel l’a répété hier soir devant le Congrès, et il ne s’en cache pas, il veut aller plus loin. Nous allons voir maintenant comment les hommes d’affaire vont réagir. La bourse est dans le rouge, et elle semble incapable de revenir au vert. Ce qui signifie qu’il y a une perte de confiance. Je pense qu’elle ne descend pas assez rapidement. La question n’est pas de savoir si nous allons souffrir, nous souffrons déjà ; mais comment nous pouvons faire souffrir nos ennemis.
Depuis lundi tous les canadiens et les québécois sont atterrés. Dans les entreprises les congédiements ont déjà commencé. Depuis vendredi dernier, aucun train n’a circulé sur la voie de chemin de fer qui mène aux USA. C’est un calme qui ne présage rien de bon. Les moulins à scie ne reçoivent plus de commande américaine. Dans les épiceries les gens calculent comme je ne les ai jamais vu calculer, si un produit provient des USA, les consommateurs le remettent sur la tablette. D’autre part, j’ai constaté qu’il y avait à côté, des tablettes vides. C’est un signe qui ne trompe pas. Et c’est juste un début. La suite des événements risque d’être beaucoup plus désastreux. Chaque jour qui passe sans réaction de notre part est une journée perdue. Ce que nous ne pouvons pas nous permettre. Je n’ai aucune envie de jouer à la victime, surtout pas devant des traitres.
C’est toujours déchirant, quand un de vos alliés devient votre ennemi. Je pense ici à ces familles qui vivent près de la frontière, des frères et des sœurs qui sont éparpillés de chaque côté avec leurs familles. Non seulement, le Traitre est en train de saboter l’économie de son pays, mais aussi le tissu social de gens qui désirent vivre en paix.
Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Ce que nous avons édifié doit être défendu et cela sans crainte !
Pendant ce temps, la voie de chemin de fer demeure désespérément vide.
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Merci Richard,
RépondreSupprimerVous avez raison sur le fond. Il faut bien ne pas se laisser faire et riposter à Trump. Mais, in fine, tout le monde sera perdant.
La politique économique de Trump est d'une incroyable imbécilité. Qu'enseigne-t-on dans les Universités américaines ? Le B A BA de l'économie, c'est que les déficits du commerce extérieur reproduisent simplement les déficits du budget de l'Etat, c'est-à-dire qu'ils résultent du trop de pouvoir d'achat distribué. En d'autres termes, les USA vivent au-dessus de leurs moyens. Rééquilibrer le commerce extérieur, c'est donc "assez simple": il faut d'abord remettre de l'ordre dans ses finances propres avec un rééquilibrage de ses dépenses et de ses recettes.
Mais la politique de Trump, avec ses droits de douane accrus, ne va strictement rien changer. Son déficit extérieur total restera exactement le même, avec simplement une redistribution des pays excédentaires et, probablement aussi, une récession économique générale.
Mais le problème, c'est que ça prendra du temps avant de pouvoir constater les dégâts causés par cette imbécilité. Et puis Trump a, sans doute aussi, des motifs affectifs. Il en veut à la terre entière. Presque tous les autres pays auraient, jusqu'alors, vécu aux dépens et au crochet des USA, en suçant et épuisant ses forces vives. D'où le slogan inquiétant : "America first".
Je n'ai qu'un espoir et je ne vois qu'une riposte possible: que les marchés financiers se détournent de Wall Street, que la Bourse américaine plonge. Que l'on vende du dollar et cesse d'acheter des actions américaines, ce serait très efficace et ça décrédibiliserait très vite le Grand Blond qui commencerait, peut-être alors, à se poser des questions.
En attendant, le Canada devra durement souffrir économiquement à cause d'un imbécile et un fou.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimerJe ne pense pas que le (Traître) a la capacité intellectuelle de se poser des questions, parce qu’il pense qu’il a toujours raison. Il en rajoute toujours sur le tas. J’apprenais ce matin aux nouvelles que 250,000 Ukrainiens qui s’étaient réfugiés aux USA, vont perdre leur droit de résidence et seront sans doute expulsés. Le Traître ne connait que la haine. Justin Trudeau l’a affirmé encore hier : On ne veut pas une diminution des tarifs, on ne veut pas de tarifs. Je pense que c’est clair. J’ai bien apprécié mardi dernier lorsque Trudeau lui a craché, et c’est le cas de le dire : « Don tu es intelligent, mais tes politiques économiques sont stupides ». Ce qui n’a pas été apprécié au sud de la frontière par certains milieux politiques. C’est clair, tranchant, et sans équivoque. Voilà ce qu’il faut leur servir. Pour se sortir de ce bourbier, il y aurait une autre solution, mais c’est de la politique intérieure américaine. C’est l’Impeachment. Est-ce que le Président Américain possède toutes ses facultés pour diriger le pays ? En fait, c’est une procédure de destitution, mais il faudrait agir rapidement. Le Traître serait peut-être remplacé par Vance, ce qui dans mon esprit n’est guère mieux, mais au moins on en aurait terminé avec le Traître imprévisible. Il faudrait aussi qu’il se débarrasse de Musk qui est en train de démolir la démocratie américaine. C’est une belle occasion pour les américains de faire des réformes dans leurs institutions. En sont-ils capables ? Voilà la grande question. Tout ce qui se produit présentement est complètement stupide. Les milliardaires ne sont pas à l’abri de la folie et j’inclus Musk et sa gagne. Il faudra aussi revenir aux règlements serrés sur les dépenses électorales, afin de permettre à des personnes compétentes de pouvoir se présenter comme candidats même s’ils ne sont pas riches. Fixer un plafond des dépenses pour les campagnes électorales. Il devrait aussi y avoir une réforme au niveau de l’informatique, parce que dans ce domaine ça commence à être débile, et qu’on risque de subir une dictature. Si les américains ne veulent pas ressembler aux russes, ils sont mieux de s’enlever les doigts dans le nez. Il suffirait pour ce faire que quelques Représentants et Sénateur Républicains, mettent le poing sur la table, et disent que c’est assez, parce qu’il y a plusieurs Républicains qui ne portent pas les russes dans leur cœur. Il faut absolument qu’il se passe quelques choses, nous ne pouvons pas continuer ainsi pendant quatre années !
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Je voudrais ajouter :
RépondreSupprimerJe suis en train de terminer la lecture de : La Femme Sauvage d’Olyslaegers. Hier soir pendant ma lecture, je me suis demandé si on avait réellement évolué depuis 1550. C’est un excellent roman pour réfléchir sur la nature humaine. C’était une époque de troubles, de remises en question, de guerres de religions, de croyances et de superstitions, sans oublier la corruption et la petite politique. C’était une époque trouble, qui ne va pas sans nous rappeler ce que nous vivons présentement. Ce livre est troublant !
Richard St-Laurent
Merci Richard,
RépondreSupprimerLe Grand Blond ne craint pas de se ridiculiser, de se décrédibiliser en changeant sans cesse d'avis. Il vient ainsi de reporter une nouvelle fois les droits de douane applicables au Mexique et au Canada.
Mais c'est peut-être aussi une stratégie de la confusion et de la pagaille qui déstabilise tout le monde. Ca m'évoque la prise du pouvoir par les Nazis. Hitler avait une totale allergie à la gestion et se refusait à traiter le moindre dossier. Il a donc laissé se développer un foutoir administratif intégral dans le quel chacun agissait à sa guise. L'important, c'était d'agir dans l'esprit du Führer. L'Allemagne nazie, ça n'était donc pas du tout, comme on le pense généralement, un pays bien organisé mais, au contraire, un grand bazar.
Ma comparaison est sans doute exagérée mais Trump, c'est quand même un peu ça. Le Droit, la bonne gestion, on s'en fiche. L'important, c'est d'impressionner, intimider les autres pour les faire céder.
Tout est rapport de forces. Mais Trump se montre aussi faible avec les forts et fort avec les faibles. Je viens ainsi d'apprendre qu'il envisage d'expulser les 7 000 Ukrainiens réfugiés aux USA. Je ne doute pas que certains l'applaudiront. Bravo ! Quel courage abject.
Et puis, il va sans cesse revenir à la charge avec ses droits de douane. Un chantage perpétuel forcément très préjudiciable.
On ne peut pas faire grand chose d'autant que les mesures de boycott sont généralement inefficaces. Il y en a quand même une que je trouve très intéressante: celle des voitures Tesla.
Leurs ventes s'effondrent complétement en Europe. Si ça se poursuit, ça peut couler rapidement l'entreprise de Elon Musk. Ce serait une bonne leçon à cet affreux type. Ses bagnoles passeraient aussi à la tronçonneuse.
Quant à Olyslaegers, c'est effectivement un bon bouquin. Et c'est vrai qu'on idéalise trop le passé. Le 16ème siècle a sans doute été brillant mais ça aussi été une période d'épouvante et de cruauté déchaînée. C'est intéressant, en effet, parce qu'on ne sait pas où on va aujourd'hui.
Bien à vous,
Carmilla
Bonjour Carmilla
RépondreSupprimerPendant que certains luttent, d’autres canadiens biens pensants tentent de nous retenir en affirmant que le peuple américain demeure notre ami, mais que c’est l’administration qui est notre ennemi. Si ce Traître est devenu Président des États-Unis, c’est qu’une masse d’électeurs américains ont voté en sa faveur. Il ne faut pas déresponsabiliser les électeurs. Qui plus est, il ne faut pas oublier ces 44% qui ne se sont pas déplacés pour voter. Ce que je qualifierais d’une faute par omission. Je bouille lorsque j’entends : « Je ne vote pas parce que ça ne donne rien, moi je ne me mêle pas de politique ». Nous vivons présentement le résultat de l’omission. Lorsque je regarde les résultats d’un scrutin, la première chose que je regarde, c’est le taux de participation. Il n’y a pas d’excuse que le peuple américain se comporte ainsi, ils sont responsables de la malheureuse situation que nous vivons présentement. Sont-ils si malheureux pour agir ainsi et se gaver de fentanyl ? Je la connais la vie de l’autre côté de la frontière, mon père avait des cousins au sud, nous étions bien informés du genre d’existence qu’ils menaient. Je n’ai jamais eu un désir irrésistible de devenir un américain, et encore moins maintenant. Pourtant, c’est un grand peuple, qui a réalisé des innovations fabuleuses, comme dans le domaine de l’aviation et de l’espace. Là où ça se gâte, c’est dans le social, dans l’égalité des chances, et surtout lorsqu’on aborde la justice. À ce chapitre nous venons d’assister au plus phénoménal exemple, d’un homme qui devrait être en prison, mais qui est devenu Président des États-Unis. Les prisons débordent, mais les grands criminels se transforment en politiciens. Et que dire du racisme récurrent qu’ils traînent depuis des siècles. Sans oublier une diplomatie souvent déficiente. Le doute maintenant s’est installé, la confiance a été congédiée, ce qui ne manquera pas de laisser des traces, du ressentiment, et peut-être même la tentation de la violence. Nous les avons considérés comme nos alliés, voilà qu’ils sont devenus nos ennemis avec un Traître comme maître. Si Machiavel revenait sur terre, je pense qu’il serait heureux d’observer cette situation boiteuse et dangereuse, qui n’a rien à envier à l’époque des Borgia. La réconciliation ne sera pas facile, je vous en passe un papier. Nous avons la mémoire longue. Après, comment faire confiance, parce qu’il y aura toujours un doute qui persistera dans nos mémoires ?
Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent
Merci Richard,
RépondreSupprimerHélas oui, les Américains ont bien démocratiquement choisi leur Leader. Et c'est ça qui est vertigineux parce qu'un pareil type, aussi repoussant, j'ai quand même l'impression qu'il est quasi inconcevable dans un pays démocratique. En France, même des démagos comme Mélenchon ou Le Pen sont plus présentables.
Et surtout, les Américains ont élu, en effet, un repris de justice, un type qui a fomenté un coup d'Etat et qui s'en est tiré grâce à une complaisance générale. A-t-on jamais vu cela ailleurs ? Oui en Allemagne (Hitler).
Ce qui est sûr, c'est que je n'ai plus du tout envie de me rendre aux USA. J'en avais le projet mais c'est suspendu tellement je suis dégoûtée. C'est terrible parce que la liste des pays dans les quels je ne veux ou ne peux plus aller ne cesse de s'allonger.
Bien à vous,
Carmilla