samedi 8 juillet 2023

Quand j'étais dingo

 
Même si on préfère généralement s'en détourner, parfois le passé resurgit brutalement en nous. C'est un peu le coup de la Madeleine de Proust.


J'ai ainsi téléchargé, ce week-end dernier, l'application Stellarium. C'est un truc que j'ai trouvé carrément génial qui vous offre, en temps réel et depuis votre position, une simulation du spectacle de la voûte céleste. Ca permet de repérer et identifier très facilement les planètes, les étoiles, les constellations et même les satellites artificiels ou les pluies de météores qui sont au-dessus de vos têtes. Avec ça, l'astronomie devient à la portée de tout le monde, presque un jeu d'enfant. 


Ca m'a tout de suite ramenée plusieurs années en arrière quand, gamine, j'avais développé une véritable passion pour l'observation du ciel et l'astronomie. Je ne sais pas trop pourquoi, ça n'avait rien de scientifique ni, surtout, de philosophique. Il est vrai que je connaissais les villes de Torun et de Gdansk (Dantzig en allemand) en Pologne où avaient officié Nicolas Copernic et Hevelius et sa fameuse épouse, Elisabeth.


Mais au total, c'était plutôt, pour moi, une fascination esthétique. J'adorais tous ces jolis noms des constellations. Parmi les moins connus: le brancard du Chariot, le carré de Pégase, le triangle d'été, le baudrier d'Orion, l'oiseau de Paradis, la chevelure de Bérénice, l'Hydre femelle, l'écu de Sobieski, le lynx, la girafe, le poisson volant. Il faut préciser qu'il existe ainsi 88 constellations (un ensemble d'étoiles reliées par une civilisation par des des lignes imaginaires) dûment répertoriées.


C'était au point qu'à l'âge de 12 ans, j'avais confectionné moi-même une lunette astronomique. Sans rien dire à mes parents, j'avais cassé ma tirelire pour aller commander des lentilles chez un opticien qui avait bizarrement accédé à ma demande. Après, j'avais bricolé moi-même les tubes nécessaires. C'était rudimentaire, plutôt encombrant (l'équivalent d'un 800-900 mm en photographie), mais ça marchait quand même.


Ca avait étonné et plutôt fait rigoler un peu tout le monde. C'est de là qu'est partie ma réputation d'un peu bizarre, un peu dingo. A l'école, on m'a surnommée "Cosmos" parce que j'avais l'air toujours détachée, plutôt au-dessus du monde.


L'astronomie, j'ai abandonné parce qu'en milieu urbain, il est quasi impossible d'observer le ciel à cause de la pollution lumineuse. Je me suis donc reportée sur la photographie et là encore, je me suis mise à bricoler un téléobjectif. Bizarrement, ce n'était pas un cul de bouteille mais exhiber ça dans la rue, c'était la honte. Et puis, je n'ai jamais réussi à développer de talent photographique.


C'est vers 14/15 ans que j'ai commencé à carrément diverger. Je suis d'abord devenue une effroyable séductrice avec un look à la Joy Division. Le rock gothique, j'adorais ça : Cure, Siouxsie and the Banshies, Bauhaus, Sisters of Mercy, The Cult, Fields of the Nephilim, Virgin Prunes. Alors, je m'attifais à faire peur: de grande robes noires, des collants résille, des bottines cloutées; en contraste avec un visage pâle, diaphane, des yeux charbonneux, des lèvres purpurines, des ongles noirs et effilés, des bijoux en argent. 

Le kitsch ne me faisait pas peur. Mon modèle féminin, c'était Alison Shaw (ci-dessus), la gracile chanteuse des Cranes ("Everywhere" sur You Tube). Quant aux mecs, les artistes, les poètes, ça ne m'attirait pas beaucoup: trop mégalos, trop imbus d'eux-mêmes. J'avais plutôt des histoires avec des types "mûrs", plutôt de l'âge de mon père. Mais je ne peux pas dire que ça m'ait traumatisée (au contraire même) et pourtant quel scandale ce serait aujourd'hui.


C'est aussi à cet époque que je me suis prise de passion pour la course à pied. Il s'était en effet révélé que je courais plus vite qu'à peu près tout le monde, du moins sur longue distance. La course de fond, c'est bizarre, ce n'est pas seulement un sport, ça a vite fait de relever de l'addiction. Pour faire de la compétition, il faut d'abord s'imposer une discipline de fer, quasi-obsessionnelle, parce que les volumes d'entraînement nécessaires sont importants (100 kms/semaine au minimum) et, surtout, continus sur plusieurs années. 


Mais on en retire un sentiment de toute puissance parce qu'on a l'impression de tout maîtriser. Le pire, c'est qu'il n'y a rien de tel pour devenir anorexique parce que l'exigence première, c'est bien sûr d'être la plus légère possible: plus de 50 kilos pour une femme et 60 kilos pour un homme et c'est fichu.


J'ai achevé mon adolescence en devenant accro à la Bourse et à la spéculation financière. Comme on était plutôt toutes les trois (ma mère, ma sœur et moi-même), dans la dèche, je me suis mise à rêver de belle vie et de fortune vite faite. Parce que, venant de l'Est, le capitalisme pour moi, c'était ça, c'était la Bourse, c'était Wall-Street, la City ou le Palais Brongniart. J'ai commencé par opérer sur les comptes bancaires de ma mère, bien indulgente. Si l'on voulait me faire plaisir, rien n'était plus simple: m'offrir du LVMH ou du Hermès, mais en actions bien sûr.


Je me suis mise à traîner dans ces milieux là. C'est vrai qu'on y rencontre des gens fascinants, jeunes et moins jeunes, qui y consacrent une bonne partie de leur vie et sont capables de prendre des risques insensés. C'est l'amour du jeu. Spéculer et gagner, ça donne le sentiment de devenir le Maître du monde. Ce que j'ai surtout aimé, c'est que ce sont, généralement, des individus absolument pas conventionnels affichant une grande liberté de pensée et de comportement. Ca m'a marquée. 


Evidemment, moi-même, je ne passais pas inaperçue compte tenu de mon âge et de mon look. C'était d'ailleurs bizarre ces types, tirés à quatre épingles, qui m'invitaient dans un restaurant chic mais qui ne me draguaient même pas, sans doute parce qu'ils étaient obsédés par leurs spéculations: on passait son temps à discuter des valeurs de la Cote et à échanger des tuyaux boursiers. Ils me ramenaient dans leur Porsche ou leur Jaguar mais il ne se passait rien du tout après. J'avais l'impression d'être dans un bouquin de Balzac ou de Zola. Qu'est-ce que les autres clients devaient penser ?


Mais heureusement, j'ai rencontré pas mal de dingues et têtes brûlées. Ca m'a fait réfléchir. Je me suis vite rendu compte que le meilleur moyen de se ruiner en Bourse,  c'était de se laisser emporter par la frénésie, l'excitation. Ca m'a permis de bâtir une tactique exactement inverse (à la quelle je continue de me tenir aujourd'hui) : toujours garder son sang froid, ne jamais se précipiter. Avoir toute la Cote dans la tête et suivre régulièrement son évolution. N'intervenir qu'à contre-courant au moment où se dessine une opportunité (quand une valeur baisse sans raison objective). Savoir ensuite conserver patiemment ses actions.

 

Je suis devenue ce que l'on appelle, dans le jargon du milieu, une "contrarienne" et une "long-termiste". C'est, bien sûr, une stratégie un peu basique, un peu primaire. Mais elle marche aussi et évite bien des désillusions même si elle est aujourd'hui exactement opposée à celle des opérateurs actuels qui font de la vitesse l'élément clé de leurs spéculations sur les marchés financiers.


Voilà donc un bref résumé de ma vie quand j'étais ado, quand j'étais jeune, quand j'étais dingo. Mais je me rends tout à coup compte d'une chose: finalement, je n'ai pas tellement changé car j'ai toujours les mêmes tocades (le sport, la minceur, le look, la Finance). Je suis sans doute la même et donc toujours aussi dingo. Bref, on ne se refait jamais.

Images issues des célèbres films "Melancholia" (de Lars Von Trier) et "2001, l'Odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick. Photo (la joggeuse) de Angela Strassheim. De nombreux tableaux sont de Jozef SIMA (1891-1971), un peintre tchèque que j'apprécie. Quelques tableaux, également, de l'Allemand Siegfried ZADEMACK néo-surréaliste né en 1952.

Je vous invite vivement, par ailleurs, à télécharger l'application gratuite Stellarium sur votre ordinateur ou smartphone. Avec ça, où que vous soyez, vous pouvez passer pour un crack en astronomie capable d'identifier immédiatement et de nommer tout ce que vous avez sous les yeux. Et puis, ça m'intéresserait de savoir si vous trouvez ça aussi formidable que moi. 

Quelques conseils de lecture (même si vous n'en avez à peu près rien à fiche de l'astronomie, je suis sûre que vous adorerez ces bouquins qui sont de véritables récits d'aventure).

- Florence TRYSTRAM: "Le procès des étoiles". C'est le récit d'une fameuse expédition, en 1735, jusqu'au Pérou. Elle était conduite par Charles Marie de la Condamine et il s'agissait de mesurer le méridien terrestre. Un incroyable récit d'aventures qui se termine mal. Emportés par la haine et la jalousie, presque tous les explorateurs mourront ou sombreront dans la folie. C'est en poche chez Payot.

- Denis GUEDJ: "Le mètre du monde" et "La méridienne". On se réfère, à peu près tous, aux unités de mesure du mètre et du kilomètre.  Mais on n'en connaît plus l'origine. Ca remonte en fait à la Révolution française qui voulait créer une unité de mesure universelle de manière à ce "qu'il n'y ait plus, dans le territoire, deux poids et deux mesures". A cette fin, deux astronomes, Méchain et Delambre, ont quitté Paris en 1792 avec pour mission de mesurer le méridien entre Dunkerque et Barcelone et d'établir, à partir de là, le fameux mètre. Ca avait été précédé par les travaux de deux académiciens qui avaient traversé la France révolutionnaire. Deux incroyables récits qui mêlent l'aventure et la science. C'est dans la collection Points.

- Jean-Pierre LUMINET: "Histoires extraordinaires et insolites d'astronomie". 9 histoires souvent drôles et picaresques de l'astronomie depuis la Renaissance jusqu'au 20 ème siècle. On a oublié qu'il fallait, autrefois être un savant un peu fou et surtout très audacieux pour pratiquer l'astronomie: ça risquait de vous valoir les foudres du Vatican. 

Sur le monde de la Bourse, je recommande, enfin, "l'Argent" d'Emile ZOLA. Ca n'a pas pris une ride et c'est très bien documenté (Zola avait une bonne connaissance des techniques  boursières). Il faut également lire BALZAC ("La Maison Nucingen", "Eugénie Grandet") qui a introduit la question de l'argent dans le roman et qui était lui-même très au courant des mécanismes financiers (il a été "chef d'entreprise" même si ça a été désastreux). Mais y-a-t-il aujourd'hui un seul écrivain français qui entende quoi que ce soit à "la Finance" (même si ça n'empêche pas de la dénoncer avec virulence) ?

Je termine avec une photo-hommage de Victoria AMELINA. Elle était une très talentueuse écrivaine ukrainienne. Le 27 juin dernier, elle s'est pris un missile sur la tête dans un restaurant de Kramatorsk (ça fait partie de ces frappes de "haute précision" de l'armée russe vantées par Poutine). Elle avait délaissé la fiction pour documenter les crimes de guerres russes. Elle avait 37 ans et était originaire de Lviv. Je l'ai probablement, un jour, croisée dans la rue.

Les Russes ont-ils conscience des abîmes de détestation qu'ils sont en train de creuser ?


10 commentaires:

Nuages a dit…

Je viens de lire un petit livre, malheureusement un peu court, qui vous intéresserait sans doute : "L'usure d'un monde. Une traversée de l'Iran", de François-Henri Désérable. L'auteur voyage en Iran à l'automne 2022, en pleine période de manifestations anti-régime, après la mort de Mahsa Amini.

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Nuages,

J'ai lu, en fait, ce livre dès sa sortie il y a environ 1 mois.

Je considère, à vrai dire, François-Henri Désérable comme un très bon écrivain (ce qui est presque étonnant si l'on considère qu'il a d'abord été joueur de hockey professionnel). Je vous recommande notamment "Un certain M.Piekelny" dans lequel il évoque la ville de Vilnius où a vécu Romain Gary. "Mon maître et mon vainqueur", "Evariste" et "Tu montreras ma tête au peuple" sont également très bons.

"L'usure d'un monde", ça rend bien compte, en effet, de l'Iran d'aujourd'hui et de l'état d'esprit de la population. Je n'ai pas de point de désaccord, j'ai quasiment la même perception du pays. Ce qui est remarquable, c'est qu'il n'avait jamais mis les pieds en Iran et qu'il a pu comprendre tant de choses en si peu de temps.

Il parle en outre très bien de Nicolas Bouvier. Si vous n'avez pas encore lu ce dernier, dépêchez-vous de le faire. Ainsi qu'Ella Maillart et "La voie cruelle".

Enfin, un dernier bon livre récent: "La frontière des oubliés" d'Aliyeh ATAEI. 9 nouvelles d'une Afghane qui s'est enfuie pour bâtir une nouvelle vie à Téhéran.

Ce que je trouve rageant, c'est qu'il est maintenant quasi impossible de se rendre, en individuel, en Iran. La pratique des otages occidentaux comme monnaie d'échange a rendu cela trop dangereux. Encore un pays qui s'est fermé.

Bien à vous,

Carmilla

Juy a dit…

Bonjour Carmilla,
Touchant hommage à Victoria si jeune et jolie écrivaine ukrainienne. Quel gâchis ; ainsi que tous les disparus depuis le début de cette guerre fratricide...

Cent kms de course à pied par semaine ?
C'est là que je vous trouve dingo ! Sourire.

Belle découverte l'application Stellarium, merci pour le tuyau ; je vais sans doute m'abonner.

Votre vie semble comblée, passée et présente ; je vous admire. Quel âge avez-vous si cela n'est pas indiscret ?
A quand un portrait de vous ici ? Vous devez être très jolie 😊

Bonne soirée Carmilla,
Julie

Julie a dit…

Carmilla, lorsque je vous traite de dingue, c'est du segond degré. Au contraire, vous êtes admirable, pardon si je vous ai blessé.

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Julie,

N'ayez crainte, je sais faire la part des choses et je ne crois pas être susceptible. Du reste, vos propos n'avaient rien d'insultant. Et puis, ce qui est sûr, c'est que je n'ai rien d'admirable. Me supporter est, sans doute, vite exaspérant.

Quant à Victoria Amelina, sa mort fait partie de toutes ces horreurs qui me hantent depuis un an mais dont il est impossible de parler. Elle était très connue en Ukraine et dans de nombreux pays. Elle devrait être bientôt traduite en français.

Concernant Stellarium, sauf erreur de ma part, il s'agit d'une application gratuite financée par des dons. Il n'y a donc pas d'abonnement à acquitter. Sinon, je trouve que c'est un truc épatant. Si l'on a des enfants, rien de mieux pour leur montrer les étoiles et les planètes (sous réserve que le ciel soit bien dégagé). Seul défaut: on fournit un mode d'emploi absolument illisible et qui vous fait peur alors que c'est, en fait, très simple. Si vous avez des difficultés, faites moi savoir. Je crois qu'on peut résumer les manipulations en quelques lignes.

S'agissant des 100 kms hebdomadaires pour l'entraînement en course à pied, il s'agit de la dose nécessaire à quelqu'un qui veut faire de la compétition à un niveau national. Pour la préparation à un marathon, ça monte même à 130/150 kms. Ca peut sembler énorme mais, en fait, ça n'est pas si éprouvant que ça: d'une part, ça suppose d'abord plusieurs années d'entraînement continu préalable; d'autre part, on s'entraîne tranquillement, sans se défoncer. Parce qu'il y a une règle d'or pour tout entraînement cardiaque et physique: ne jamais se mettre dans le rouge. Et ça vaut pour le sportif du dimanche comme l'athlète confirmé: pour réussir à courir vite (mais aussi pour nager ou faire du vélo), il faut s'entraîner lentement. C'est paradoxal mais c'est ainsi et il faudrait enseigner cette règle d'éducation cardiaque à tout le monde. Cela dit, je n'ai jamais rien gagné et j'ai cessé de faire de la compétition (pour cause de blessure au genou). J'essaie de me reconvertir avec la natation mais ce n'est pas du tout pareil. Quoi qu'il en soit, essayer de faire de la compétition, ça vous enseigne une espèce de discipline de vie.

Ma vie serait comblée ? Oui, à certains égards. C'est vrai que je n'ai pas de problèmes de travail ou financiers. De ce point de vue, je suis effectivement privilégiée. Mais adolescente, j'avais un besoin prioritaire de sécurité matérielle. Ca n'a rien d'idéaliste et c'est sans doute très critiquable, voire méprisable, mais pour moi, c'est une condition essentielle de liberté. Qu'est-ce qu'on peut dire, qu'est-ce qu'on peut faire, quand on est contraint par les conditions matérielles ?

Pour le reste de ma vie, c'est autre chose. Je ne suis sans doute pas facile à vivre. Mais il y a une chose que je déteste absolument: se plaindre, en vouloir aux autres et à la terre entière, les désigner responsables de son infortune.

Enfin mon blog, comme tous les blogs (et à la différence d'Instagram et de Facebook), repose effectivement sur l'anonymat. Mais il m'apparaît absolument impossible, inconcevable, de divulguer mon identité. Cela tout simplement par rapport à mon travail, mon activité professionnelle. J'occupe tout de même des fonctions de direction dans une grande entreprise. Je n'ose imaginer le "miel" que feraient les syndicats de mon blog. Je multiplierais sans doute le nombre de mes lecteurs mais je n'aurais plus qu'à plier bagages.

Quant à mon âge, mon apparence, disons que si j'ai été particulièrement touchée par la mort de Victoria Amelina, c'est parce que je me sentais proche d'elle.

Bien à vous,

Carmilla

Nuages a dit…

Oui, bien sûr, j'ai lu plusieurs livres de Nicolas Bouvier, à commencer par "L'usage du monde", et j'ai relu récemment "La voie cruelle" d'Ella Maillart. L'un et l'autre ont aussi publié de très belles photographies, et j'ai quelques livres qui les reprennent.

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Nuages,

Je me doutais bien que vous aviez lu Nicolas Bouvier et Ella Maillart. Grands écrivains et, aussi, grands photographes.

Si l'épopée route des Indes/route de la soie vous intéresse, je vous recommande: William Darlymple (j'adore cet écrivain): "Sur les pas de Marco Polo- Voyage en Asie Centrale" et Colin Thubron: "L'ombre de la route de la soie". Quant à l'Iran contemporain, j'avais oublié Nahal Tajadod (la femme du grand scénariste Jean-Claude Carrière): "Passeport à l'iranienne".

Je crains cependant que ces livres ne soient malheureusement difficiles à trouver.

Bien à vous,

Carmilla

Nuages a dit…

Je viens de commander, sur le net,, les livres de Colin Thubron et de Nahal Tajadod. Merci pour vos conseils de lecture !

Carmilla Le Golem a dit…

Excellente initiative Nuages,

Il est toujours agréable et stimulant d'échanger des conseils de lecture.

J'ai d'ailleurs oublié de vous conseiller "Magic Bus" de Rory Mac Lean aux éditions hoëbeke. C'est l'épopée voyageuse des sixties et seventies qui conduisait jusqu'à Katmandou. Un grand récit d'aventures. Très bon livre mais sûrement difficile à dénicher.

Carmilla

Nuages a dit…

Pour "Magic bus", qui me tente moins a priori, il est facile de le dénicher, en occasion, sur Amazon et sur Momox ; je viens d'aller voir. Bonnes lectures à vous.