samedi 1 octobre 2022

Décider de son Destin


On veut tous croire qu'on a un Destin.  

Tout est écrit ! C'est une idée qui nous rassure parce qu'au fond de nous-mêmes, il y a une chose qu'on abhorre : le Hasard. Se savoir balloté au gré de ses caprices, n'être que les pantins d'un théâtre sans queue ni tête, ça nous est insupportable.


On aime donc bien incriminer des forces obscures ou un ordre prédéterminé, ça excuse à bon compte notre inertie et nos infortunes.


Du reste, cette idée n'est pas complétement infondée. Chacun de nous porte bien tout le poids de son enfance et c'est là que prennent source nos passions, inclinations, amours, forces, faiblesses. Un engrenage subtil et complexe qui se met en place dès nos jeunes années, fixe la "mécanique" de notre vie et établit le cadre de notre destinée individuelle. Le plus grand frein à notre évolution, c'est d'ailleurs qu'on s'interdit souvent de mieux réussir que ses parents. On se plaît à rater sa vie pour les maintenir sur leur piédestal.


Mais un destin, ça se construit aussi continuellement. Il faut certes reconnaître ce qui nous est échu mais on peut aussi devenir l'agent de sa vie, distinguer, pour cela, ce qui relève de notre sort (notre enfance/adolescence) et de notre ressort (notre avenir). Imposer sa chance pour devenir ce que l'on est.


Je pense que j'ai eu une enfance et une adolescence plutôt privilégiées. Des parents éclairés et tolérants; pas du tout monstrueux, ni sadiques, ni pervers. Pas de misère économique (ou alors, je ne m'en rendais pas compte). Pas de difficultés scolaires.


Mais j'étais quand même insatisfaite, je trouvais ma vie nulle. Je déclarais sans cesse que je m'ennuyais à mourir. Et aujourd'hui encore, j'ai tendance à rejeter tout ce qui a fait mon enfance et je déteste évoquer cette période de ma vie.


Je me suis toujours sentie différente, pas comme les autres. C'est peut-être une attitude arrogante, voire méprisante. Mais c'est simplement aussi que j'ai toujours eu du mal à me situer, me définir. 


D'abord, je me sens un peu partout étrangère. Je pense comprendre les Français mais c'est sans doute imparfait. Et pareillement, je crois que je les déconcerte forcément. Il y a tout de même quelque chose de partiellement infranchissable dans les différences culturelles. Et dans tous les pays où je me rends, j'éprouve ça.


Et puis, il y a, à l'adolescence, la conquête de son identité, notamment sexuelle. Comment être une femme, un homme, comment se comporter avec l'autre sexe ? Être une séductrice, très construite, ou bien une fille sans artefact, sympa et sincère ? 


Je me suis évidemment rangée dans la première catégorie, celle d'une séductrice froide, parce que je ne crois ni au naturel, ni à la spontanéité. Le plaisir amoureux, ça n'a rien à voir avec une satisfaction biologique. Pour moi, le Désir est toujours trouble, il n'est jamais pur mais un mélange d'amour et d'hostilité. Plus que satisfaction, on y trouve gloire et avilissement. 


Il y a donc toujours des rapports de pouvoir entre les individus et notamment entre les sexes. On peut le déplorer mais c'est aussi des coups de deux silex qu'est issue l'étincelle qui fait la saveur de la vie. 


Le désir, la passion, est une confrontation. On en sort vainqueur ou essoré. Et peut-être que pour ne pas se faire dévorer, pour ne pas être condamné à vivre en état de dépendance, il faut savoir aller à contre-courant de sa "nature". 


J'étais une paumée, incertaine de tout et, surtout, de moi-même. Comme je n'étais pas trop moche, la voie "normale" qui s'ouvrait à moi, c'était de trouver un protecteur qui m'offrirait une relative sécurité, entre des week-ends chez les beaux-parents et des vacances au Touquet. 


Et puis, j'ai choisi une autre voie: aller à rebours de mes tendances naturelles. Ce changement d'attitude a sans doute été facilité, provoqué, par la mort de mes parents. Je n'avais plus à craindre de les surpasser.


J'étais une rêveuse, j'ai décidé de me consacrer aux chiffres. Je n'étais globalement pas douée pour l'exercice physique, j'ai fait de la compétition en course à pied. J'étais timide, j'ai appris à parler en public. Je ne savais pas résister aux sollicitations, je me laissais facilement impressionner et embobiner, j'ai commencé à mettre des distances. Faire ce à quoi on ne semble pas destiné, c'est ce qui m'intéresse et me fascine et c'est un peu devenu pour moi un guide de vie et de conduite. 


Je suis devenue, en fait, sous des abords froids et paisibles, une belliqueuse, une bagarreuse. Je carbure à l'ambition, au défi. C'est ce qui me rend sans doute si difficile à vivre. Il ne faut surtout pas chercher à exercer une emprise sur moi.

Tableaux de Frantisek Kupka, Sascha Schneider, William Ladd Taylor, Arnold Böcklin, Karl Wilhelm Diefenbach. Toutes ces images ont bien, pour moi, un lien avec mon texte, même si cela peut paraître énigmatique.

Livres recommandés :

- Catherine MULLER: "Freud et Napoléon". Je recommande vivement ce petit livre très clair et très incisif. Pas seulement si vous vous intéressez à Napoléon dont la psychologie trouve ici un éclairage novateur. C'est aussi une leçon de vie : comment on se construit, comment on affronte et compose une destinée. A lire même si vous ne vous intéressez pas du tout à la psychanalyse; c'est d'ailleurs dépouillé de tout jargon.

- Benoît PEETERS: "Robbe-Grillet - L'aventure du Nouveau Roman". J'avoue que le Nouveau Roman, ça me barbe le plus souvent. Mais la personnalité d'Alain Robbe-Grillet m'intéresse. Rien ne le destinait à révolutionner l'art du roman français. Il était issu d'une famille très conservatrice, pétainiste. Il est devenu ingénieur agronome dont la spécialité était les maladies des bananiers. Il a su dépasser tout cela, tout ce qui faisait sa condition "normale", pour accéder au monde de l'Art et de la culture. 

10 commentaires:

Richard a dit…

Bonjour Carmilla!

Il appert que nous avons tous un destin. Nous allons tous mourir. C’est un certitude incontournable. Même pas besoin de l’écrire quelque part.

Ce n’est pas faute de courir après les problèmes, hier ça passé proche. J’étais en train d’abattre un grand sapin sec, qui n’est pas tombé exactement où je le prévoyais. En fait il a heurté deux autres sapins entrecroisés a demi tombé. Lorsque le sapin est parti, j’ai reculé avec ma scie à chaîne, la base de l'arbre est venue me frapper à la cuisse gauche mais il était en bout de course. Le destin c’est cela. J’ai pensé après avoir coupé le moteur de la scie : qu’un jour, mon cher Richard, ça va être ton tour. Puis, j’ai continué à couper des arbres. J’aurais pu me fracturé un autre fémur.

Dépasser ses parents? Je ne sais pas. Je ne pense pas que j’ai dépassé les miens tellement que nous étions différents. La vie nous a tout simplement éloigné, la séparation s’est fait sans bruit.

On dit de certains, qu’ils ont été chanceux d’avoir une enfance malheureuse, parce que c’est ce qu’il les a fait. J’ai toujours pensé que j’étais né vieux, trop mature pour mon âge, pas malheureux, mais certes vindicatif. L’avenir s’annonçait houleux dans mon cas. J’étais dérangeant dans le genre pas reposant.

Par contre, je ne me suis jamais ennuyé, sauf à l’école. Je me suis rendu rapidement compte que je ne cadrais pas dans cette société. Pourtant, je me sens chez moi partout où je mets les pieds. Mon chemin, je l’ai taillé à ma mesure, autant physiquement que mentalement. Je trouve le résultat pas si mal pour quelqu’un qu’on disait sans avenir. J’aime bien déjouer les prévisions, les pronostics.

Les autres individus n’aiment pas me voir exercer mon pouvoir. C’est pourquoi qu’ils se tiennent loin. Je dirais ainsi que je suis devenu un dominateur outrancier. Je navigue en solitaire et cela me va très bien. J’ai toujours nagé à contre courant.

Vive la différence Carmilla!
Et bonne fin de journée.

Richard St-Laurent

Lectures actuelles : Joshua par Mordecai Richler, déroutant, désopilant, Montréal dans le West Island entre les Juifs parvenus et les riches anglophones, publié chez Boréal. Il n’y avait que Richler pour écrire un tel ouvrage.

Un autre de mes favoris : Pierre Perrault qui a écrit somptueusement : Le mal du nord. C’est un récit écrit à bord d’un brise glace sur tous ces découvreurs et navigateurs qui ont exploré les voies navigables et impossibles du grand fleuve St-Laurent, jusqu’au fin fond du pôle nord. On retrouve ce livre aux éditons LUX.

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Richard,

On a sans doute, en effet, tous un destin.

Façonné en grande partie, du moins je crois, par les années de notre enfance-adolescence, cette période au cours de laquelle se constituent les grands axes de nos désirs et identifications. Qu'un arbre vous tombe ou non sur la tête, ça m'apparaît, en revanche, davantage relever du simple hasard.

La question qui se pose à partir de là, c'est de savoir si on va ou non suivre imperturbablement les rails qui ont été posés ou si on va emprunter des chemins de traverse. Est-on capable d'aller contre le destin qui nous a été tracé ? C'est généralement non pour la plupart d'entre nous mais pas toujours.

C'est ce qui fait la grandeur de certaines vies. Leur capacité à s'arracher à ce qui semblait prescrit, à retrouver une maîtrise, au moins partielle, de leur destin.

Merci pour vos conseils de lecture. J'avoue que la littérature québécoise est très peu diffusée en France. Je ne sais vraiment pas pourquoi.

Bien à vous,

Carmilla

Paul a dit…

Bonjour Carmilla, peut-être est-il aussi vain que le cinéma érotique ce pouvoir sur son destin ? Mais ça tombe bien sur Robbe-Grillet, et en creux chez vous. En effet, rien n'est plus daté qu'un film porno (ou érotique pour l'époque nouvelle et vague de laquelle nous parlons), le film érotique ne tient pas le temps, sinon son propre temps. Robbe-Grillet n'y résistera pas - pourtant ses films sont des pointes de désir interminables et acérées. Rien, n'y fait c'est désuet (Trintignant dans des Palais des lits à baldaquin etc.), comme un porno début xxieme. Nul et non avenu. Il est pourtant resté à la littérature, impuissant. Il était vraiment impuissant d'après sa corress avec Catherine (Correspondance, par Alain et Catherine Robbe-Grillet, Fayard//Alain, par Catherine Robbe-Grillet, Fayard). Impuissant je nous crois tous, devant le destin. Ou alors ça serait un autre mot que destin. Je crois pour ma part que le plaisir amoureux demeure avant tout une fonction vitale même si vous semblez le placer au plus haut de la pyramide des besoins humains (je vous comprends je vous l'accorde) c'est pourtant biologique, c'est ce qui fait nos différences aussi, alors que nous baiserions tous pareils ; pas vraiment, et là, vous parleriez raffinements et différence d'avec les animaux, mais non, et pour moi c'est tout le problème de destin. J'ai parlé cul maintenant faut parler Dieu, c'est pénible. Mais vite. Je crois (beaucoup de 'croire') que le destin est une construction des aïeux. Je crois que dépasser ses aïeux ça n'est que dépasser l'âge ou ne pas dépasser cet âge qu'ils avaient en mourant, et ça s'arrêterait. Pour le reste je suis d'accord et surtout cet usage cartomancien des images, ou cette lutte physique

Richard a dit…

Bonjour Carmilla

Effectivement, on ne parle pas beaucoup de la littérature québécoise en France, s’ajoute à cela un problème de distribution, on évite d’en faire la promotion, dans l’esprit de plusieurs le Québec ça existe que lorsqu’il y a un référendum sur l’indépendance, ou bien qu’une tempête nous écrase sous un mètre de neige, sans oublier les moins 20 ou 30 degrés en plein coeur de janvier. Le reste du temps, rien, le Québec disparaît de la scène médiatique. Ce qui est le cas de toutes les anciennes colonies de la France, exemple la Guyane parce que madame Toubira s’est exprimée dans ses écrits sur ce sujet. Je remarque qu’en France on est toujours surpris lorsqu’il y a un Africain, un Guyanais, ou encore un Québécois qui émerge en France. À ce chapitre de la création artistique, les Québecois sont au même niveau que les 330,000 islandais. Quatre siècle de résistance pour ceux qui allait devenir des Québécois. 2% de parlants français en Amérique du Nord, et nous résistons encore. René Lévesque l’avait dit : (Nous ne sommes pas un petit peuple, nous sommes quelque chose comme un grand peuple). Il aura fallu qu’un type comme Félix Leclerc se produisent en France au début des années 1950 pour que les Français prennent conscience qu’il y avait encore des gens qui parlaient le français en Amérique. Il n’y a pas beaucoup de Français qui se souviennent que Yves Thériault était parmi les finissants pour le prix Goncourt à la fin des années 50 avec son roman Agaguk! Je pourrais aussi évoquer Hubert Reeves un grand astronome né au Québec et qui vit maintenant en France. Et, que dire de Gilles Vigneault qui s’est rendu en France pour chanter le pays de la Côte Nord, la misère, la neige et le froid, de ces descendants de Français qui se sont accrochés à ce bout de terre trois fois et demi plus grand que la France, qui ont fini par en faire quelque chose. Je dis souvent à mon entourage que nous nous devons d’être fier collectivement de ce que nous avons réalisé, et j’ose croire que cela va se poursuivre. Nous avons notre place dans le concert des nations, nous sommes aussi bons que n’importe qui sur cette terre. Je suis capable d’énumérer une longue liste d’auteurs français que j’ai lu ou que je connais, mais je me demande si le commun de français est capable d’énumérer une dizaine d’écrivains québécois? Qui connaît en France le peintre Riopelle et le sculpteur Vaillancourt? Qui connaît l’inventeur mécanicien Joseph Armand Bombardier qui a inventé la motoneige? Et, je ne m’arrête pas seulement aux français, je m’intéresse à bien d’autres auteurs internationaux. Je dirais même, que c’est peut-être un fruit heureux du destin d’habiter ici au Québec, parce qu’on peut aller dans toutes les directions, lire autant des auteurs américains que russes, allemands, chinois, africains ou sud-américain. Ici, la terre est sans limite, l’horizon n’a pas de fin, pourquoi se limiter à son petit quotidien? Le reste, je le laisse à votre conscience. Il faut toucher à cette conscience humanitaire mondiale. J’espère Carmilla que vous passerez par la librairie québécoise dont je vous ai déjà donné l’adresse précédemment. Peut-être que des surprises vous y attende. Si non, si certains ouvrages sont encore édités, ils vont vous les commander s’ils ne les ont pas en magasin. C’est ainsi que vous et moi, nous croisons le fer de la connaissance, ce qui est rudement plaisant.

Richard St-Laurent

Richard a dit…

Vos images entretiennent le mystère, je me demande comment elles peuvent coller à votre texte? Si j’étais passé par hasard devant ces toiles ou ces dessins, je ne pense pas que je m’y serais arrêté longtemps. Mais comme tout cela accompagne votre texte, il est permis de s’interroger sur votre personnalité. Cela me semble un univers glauque, sur le bord du doute avant de se précipiter dans l’ésotérisme. Du vampirisme il n’y a qu’un pas pour aboutir chez les sorcières. Sorcière? Pourquoi pas, il me semble que ça vous irait bien, surtout en compétition avec d’autres sorcières. D’autre part, je trouve que ces univers ne sont pas très éloignés de l’univers punk . Je dirais même que c’est presque parent. C’est souvent très sombre comme cette femme qui marche dans l’eau à mi-jambe devant des pompes à essence, ou de cette autre qui semble embrasser une toile, puis il y a toujours ces gros monstres, au travers de ces jeunes filles innocentes de bonne famille face à la faute qui fume en cachette près d’une clôture défoncée, et cette autre femme dont le regard se perd assis sur le bord d’une fenêtre. Il y en a une qui est particulièrement intrigante, cette femme qui est nichée dans un mur de ciment, qui regarde vers les profondeurs, en se demandant si elle va sauter. Et, cette jeune fille en jupe plissée, vieille photos en noir et blanc, qui peut-être écoute le pope qui joue du violon face à la forêt. Que vient faire ce jeune hibou qui ressemble à un harfang des neiges? J’espère que vous dormez bien et que surtout que vous rêvez bien. Vous avez assez de matériel pour faire des cauchemars. Vous soulignez ainsi, à gros traits la complexité de l’être humain. Je vous comprends que vous en référez souvent à Freud. Vous vous dites bagarreuse et belliqueuse et des fois folle de rage, se serait du joli si vous plongiez en politique! Me semble de vous voir pulvériser Mélenchon et Le Pen. Sans doute qu’il ne resterait pas grand-chose après l’altercation. Vos images laissent un grande place à l’imaginaire. C’est peut-être ces mystères qui attirent et enchante vos lecteurs. On dirait un strip-tease de l’âme, où l’on en montre un peu pour le cacher aussitôt. Être présent et absent à la fois. Un pied dans la vie, un pied dans la tombe, et entre les deux un univers fantasmagorique. Si vous ne l’aviez pas affirmer, on aurait eu de mal à vous situer dans le monde de la finance. J’espère que vous ne vous promenez pas dans les musées pour embrasser des toiles, et que vous n’avez pas le désir de sauter de votre mur de blocs de ciment. Je crois que votre blog est plus qu’un divertissement, qu’il est plus sérieux qu’on pourrait le croire, qu’il est en quelque sorte votre fond de commerce. Je crois que la provocatrice qui est en vous n’a pas tout dit encore. Il est toujours intéressant d’explorer les fabulations des êtres humains parce que c’est souvent déroutant. L’hyperréaliste que je suis, sourit devant cet univers désopilant, mais qui ruisselle d’un fond sérieux beaucoup plus qu’on pourrait le croire. C’est le réalisme qui côtoie le spiritualisme, l’ésotérisme, la fabulation, voire la superstition, ce qui débouche souvent sur des récits intéressants. Ce qui fait de nous des êtres complexes et je me lasse jamais d’écouter les gens parler, raconter, se pavaner pour mieux se cacher. Je me dis des fois qu’il vaut mieux ne pas percer certains mystères afin de ne pas gâcher la nourriture dont certains s’alimentent. Cela tiendrait du refuge secret, sa nature même, qui exige un certain respect. À vous lire, j’imagine que la Galicie demeure une terre très mystérieuse, pleines de fantômes, de sorcières, et de raconteurs.

Bonne fin de journée Carmilla
Richard St-Laurent

Richard a dit…

« Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un. »
— Une citation de Volodymyr Zelensky, évoquant Vladimir Poutine et s'adressant aux soldats russes

Voilà un message clair sans équivoque!

Richard St-Laurent

Carmilla Le Golem a dit…

Richard a ajouté un commentaire à "Décider de son Destin"


« Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un. » — Une citation de Volodymyr Zelensky, évoquant Vladimir Poutine et s'adressant aux soldats russes Voilà un message clair sans équivoque! Richard St-Laurent

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Richard,

Oui, j'ai entendu ce message que certains commentateurs ont jugé inhabituellement violent. Mais Zelensky s'adressait à l'entourage et aux proches de Poutine que celui-ci n'hésitera pas éliminer, en les désignant responsables, dès que la situation empirera.

Bien à vous,

Carmilla

Richard a dit…

Bonjour Carmilla
Je tiens à vous faire remarquer que ce message a été diffusé sur Radio-Canada, et que ce n'est pas la première fois que Zelensky s'adresse à ses agresseurs d'une façon aussi claire et directe.
Cette guerre n'est pas seulement l'affaire des ukrainiens, parce que c'est aussi notre affaire à tous!

Merci Carmilla et bonne journée

Richard St-Laurent

Carmilla Le Golem a dit…

Merci Richard,

Affaire de tous! Je ne suis pas sûre que tout le monde en soit convaincu.

Quant aux propos de Zelensky, ayant pris connaissance du texte russe, le terme "tués" est peut-être excessif. Ca peut être "dégommé" ou, plus distingué, évincés, éliminés. Problèmes infinis de traduction.

Bien à vous,

Carmilla