samedi 23 octobre 2010

Suis-je assez superficielle ?



Si vous me lisez régulièrement, vous l’avez évidemment remarqué : je suis extraordinairement superficielle.

Dans la vie quotidienne d’abord, je m’intéresse énormément aux trucs de nanas : les fringues, la mode, le maquillage, les pompes, surtout les stiletto heels, et tous les accessoires futiles qui vont avec, les parfums, la lingerie, les bijoux. Le style naturel et simple, ce n’est vraiment pas mon truc. N’espérez pas me séduire en vous habillant cool. Tout ça pour allumer simplement plein d'hommes et de femmes.



Quant à ma culture, elle est de toc et de strass.



Je me débrouille dans une flopée de langues sans en maîtriser aucune; je connais plein de pays improbables, style la Transnistrie ou l’enclave de Kaliningrad, mais je ne connais même pas la France ou l’Espagne; je connais par cœur toute la généalogie des tsars et tsarines de Russie mais je m’embrouille dans la succession des rois de France; j’ose parler de Freud sans avoir été psychanalysée ; je m’intéresse à l’histoire des religions ; j’ai même un lien émotionnel fort avec le shintoïsme japonais, le zoroastrisme iranien, l’orthodoxie russe et le judaïsme mais je suis malheureusement complètement athée.

En général, je sais faire illusion. Je ne connais rien à fond mais plein de choses diverses, glanées ça et là, généralement très vite. D’ailleurs, je n’ai pas du tout envie de devenir une spécialiste en quoi que ce soit. Les gens dits « profonds » sont ennuyeux. Moi, je suis radicalement superficielle mais je crois que c’est le ressort même de ma séduction. Etre une pure apparence, une belle image, un redoublement infini, sans fond, c’est ça qui est fascinant.


Alors voilà, je donnerai une dernière illustration de mon dilettantisme et de ma superficialité en parlant littérature. Je suis une boulimique et je lis en permanence une dizaine de livres à la fois, sans rien y comprendre et en les mélangeant tous. Ca me permet de faire parfois d’étranges rapprochements.



De cet amas, j’ai quand même retiré, cet automne, quelques pépites. Je vous les livre, ça vous apportera peut-être un éclairage sur ma personnalité. Lisez donc tout ça, croyez moi c’est très fort :

- Karine Tuil : « 6 mois, 6 jours »

- Sofi Oksanen : « Purge »

- France Huser : « la Triche »

- Chantal Thomas : « Le testament d’Olympe »

- Jean Echenoz : « Des éclairs »

- Ann Scott : « A la folle jeunesse ». Je suis une fan d’Ann Scott ; je la cite même si son dernier bouquin n’est pas à la hauteur du météore «Superstars ».


Et puis aussi, dans la catégorie essais :

- Jacques Attali (mais oui, mais oui) : « 24 destins »

- Michaël Prazan : « Einsatzgruppen »


Photographies d’ALYZ
Alyz Tale est une jeune photographe, rédactrice en chef du magazine « Elegy » (c'est le "magazine gothique" de référence)

2 commentaires:

Olga a dit…

Superficielle? je ne te crois pas.

Carmilla Le Golem a dit…

Pourtant si, Olga !

Carmilla