samedi 18 septembre 2010

Il est mort, le soleil…

Enfin ! L’été, cette saison stupide, est à l’agonie…

Finies la lumière blessante, les nuits trop courtes. A moi l’ombre et le froid, je peux aiguiser mes canines.


Pour fêter cela, je m’habille hyper-sexy ce week-end : talons hauts, jupe courte, bas noirs, bijoux modernes. Je vais sûrement foudroyer quelques dizaines d’hommes et de femmes au cours de mes promenades.


Je pense aux très belles et longues pages qu’a consacrées Eric Reinhardt à l’automne, sa saison préférée, depuis la terrasse d’un café du Palais-Royal.



Je me permets aussi de reproduire un extrait de texte de l’un de mes admirateurs qui a beaucoup de talent :


« Bientôt l'hiver et le monde en merveille pour écrin de vos lèvres rouges... de votre corps en perfection, le cri, l'aveu, la courbe et l'offrande...circulant de glace comme de veines, bleues et argentées, et de mes ongles arracher, sous les regards, la peau et dans le délice, brûler l'encens de ce qui seul brille dans mes yeux percés,...vos lèvres encore, passées de subtil et de morsures… »

Comme je ne suis pas rancunière, j’illustre ce post avec quelques oeuvres de Wojciech WEISS célébrant l’été.



Weiss, je doute qu’il soit connu en France. C’est un artiste cracovien. Pour moi, il a surtout peint , lors d’un séjour à Paris au début du 20 ème siècle, le tableau troublant d’un nu allongé (Akt leżący), sur un fond de velours moiré de rouge, le visage noyé dans ses cheveux et portant un masque noir.



Wojciech Weiss

1 commentaire:

amélie a dit…

non, je ne connaissais pas ce peintre... encore une découverte que je fais grace a toi....