lundi 1 janvier 2018

Temps nouveaux


Coucou ! Me revoilou ... !


J'avais un peu disparu ces derniers temps, je me sentais loin de Paris mais j'ai quand même noté que mon blog, Carmilla, avait fêté, la semaine dernière, ses dix ans. Ça m'effraie moi-même ! Mais méditer là-dessus n'a pas grand intérêt.

Foin des états d'âme, je vais sûrement poursuivre cette année encore mais je vais essayer de parler davantage voyages, découvertes.


Ma persévérance, c'est d'abord à vous, chers lecteurs, que j'en suis redevable. Votre assiduité, votre gentillesse, ça me flatte, bien sûr, mais ça me terrorise aussi un peu. Je vous aime mais je préfère ne pas trop penser à vous: j'ai peur de me mettre à écrire, un jour, par rapport à vous, de chercher à vous plaire et ce sera alors fichu.

Demeurer autonome, tracer tout seul son chemin, ça peut être le souhait que je formulerai pour cette nouvelle année. Se déprendre, un peu, de son époque. Ne pas se croire obligés de répondre, systématiquement, à l'actualité, à ce que montrent les medias, d'avoir un avis sur tout. On vit désormais dans la sollicitation, l'injonction permanentes. C'est la culture "à réaction", celle de l'émotion, de l'instantanéité, mais aussi du conformisme, des diktats et des bienséances.

Un seul remède à cette servitude volontaire: essayer de chercher par soi-même, un peu tout seul. Ça réclame une petite dose d'indifférence à l'opinion publique.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chère Carmilla,
Vous m'apportez beaucoup et je suis fidèle aux rendez vous de votre blog. Mais le jour où vous écrirez pour plaire, je ne vous lirai plus.

Carmilla Le Golem a dit…

Grand merci et bonne année à vous, Anonyme,

Force est de reconnaître qu'on connaît quand même un petit peu certains de ses lecteurs et qu'on a tendance à s'auto-censurer de peur de les heurter.

Mais j'imagine que c'est mille fois pire pour un écrivain qui a publié un roman qui a été apprécié. Que peut-on écrire après ? Il est facile de devenir prisonnier d'une image.

Bien à vous

Carmilla